Sur la rive gauche de la Garonne, à une dizaine de kilomètres en aval de Toulouse, Beauzelle étend ses quelques 468 hectares entre les communes de Seilh, d’Aussonne, de Blagnac, de Toulouse et de Fenouillet.
A la bonne saison, son ramier très ombragé, attire promeneurs et pêcheurs. Vous pouvez du Grand Ramier de Beauzelle atteindre par des pistes naturelles ou cyclables la ville Rose, Toulouse , tout en longeant la Garonne, vous arrivez au Pont des Catalans. Une belle promenade à faire en famille.
Située dans la première couronne de Toulouse, Beauzelle est une ville de 6973 habitants qui, malgré son développement urbain, a su conserver un cadre de vie préservé et un noyau villageois ouvert sur la Garonne.
A vocation essentiellement résidentielle, Beauzelle a souhaité affirmer un développement économique au travers de l’aménagement de la zone d’activités du Garossos, accueillant commerces, artisans et petites entreprises.
Avec une zone verte et de loisirs de 20 hectares en bord de Garonne, Beauzelle se révèle une ville dynamique où il fait bon vivre et où fleurissent de nombreuses associations et activités.
Ses habitants s’appellent les beauzelloises et beauzellois.
Beauzelle, (Bausèla en occitan) viendrait, selon une tradition vivace, du nom que portait jadis une chaumière servant de halte aux gens de passage. On sait aussi qu'en 1307 ses terres faisaient partie de la seigneurie de Blagnac, mais son patrimoine bâti est plus récent.
D’août 1898 à février 1899, il y a tout juste cent ans, vivait à Beauzelle le célèbre peintre Henri MATISSE avec sa femme Alexandrine PARAYRE née à Beauzelle le 16 février 1872. Leur premier fils Jean y naquit lui aussi le 10 janvier 1899.
1958 : 285 habitants | 2007 : 5054 habitants | 2020 : 7216 habitants | ||
1972 : 1750 habitants | 2011 : 5175 habitants | |||
1976 : 3000 habitants | 2013 : 5524 habitants | |||
1990 : 5418 habitants | 2017 : 6242 habitants | |||
1999 : 5133 habitants | 2019 : 7 056 habitants |
Dans les années 80 à 90, les habitations occupent très vite l’espace, tout d’abord contre l’ancien village puis à la périphérie où naissent de grands ensembles et des cités aux coquets pavillons.
La Z.A.C. du Garossos est aménagée à l’ouest, de l’autre côté de la route de Grenade pour accueillir des activités commerciales et industrielles.
Le village reçoit un sang nouveau, de jeunes couples s’installent, les écoles grossissent... Beauzelle, commune agricole et plus particulièrement maraîchère, devient alors une ville à caractère résidentiel dont il faut suivre et anticiper si possible les besoins provoqués par un très rapide développement.
Aujourd’hui, Beauzelle offre le visage d’une cité mature, dynamique. Le cadre de vie est agréable et le réseau associatif concourt à cette qualité de vie en proposant des activités nombreuses et diverses, témoin de sa vitalité, aux portes de Toulouse.
Beauzelle s'insère dans l'agglomération toulousaine par la desserte du TRAM et le développement avec Blagnac de l'écoquartier Andromède en 2003. Nouveau pôle d'emploi et d'habitat de la Métropole.
Elle accueille également sur son territoire, avec la commune d'Aussonne, le Parc des Expositions de la métropole, le MEETT. Pour prendre en compte l'expansion démographique du nord-ouest toulousain, un nouveau collège sur la commune accueillera ses premiers élèves à la rentrée scolaire 2022.
Eglise Saint-Julien
Sur l’emplacement du vieux château qui surplombe la Garonne les habitations du village ancien sont accolées et regroupées autour de l’église en briques dont les parties les plus anciennes sont du XVIIe jusqu’au XIXe siècle. Cet édifice comprend un Clocher-Mur typique du pays Toulousain. A voir sur les habitations en brique les frises d’antéfixes en terre cuite, intégrées à l’architecture et qui représentent des motifs de fleurs et de volutes.
Moulin de Naudin
Moulin à blé actionné par le courant de la Garonne. Il ne reste que les ruines du bâtiment central. Il doit son nom vraisemblablement à son propriétaire qui l’exploitait au XIXe siècle. Son accès se faisait par l’île voisine du Pied de bœuf. Il fut l’objet de polémiques entre les différentes communes qui le revendiquaient.